Chroniques des 40 Jours pour la Vie à Sherbrooke — jours 29 à 35
Rapport de Brian Jenkins, vice-président de Campagne Québec-Vie, traduit en français par Augustin Hamilton — Photo : AnyRgb
Jours 29 à 35
La cinquième semaine de la Vigile de prière de quarante jours pour la fin de l'avortement s'est achevée dans des conditions plus humides et plus froides qu'auparavant. La baisse des températures attendue s'est finalement produite samedi et a persisté. Lundi, de la neige mouillée puis de la pluie sont tombées,
Prière : je continue ma lecture du "Secret du Rosaire" de Saint Louis Marie de Montfort et j'ai commencé à suivre la récitation quotidienne des 150 Ave Maria qu'il suggère.
Conversations : comme dans le résumé précédent, deux échanges ont été notables, bien que de nombreux autres aient eu lieu. Ces deux échanges sont remarquables en raison de leurs similitudes et de leurs différences. Tout d'abord, bien qu'il s'agisse de deux événements différents, ils se sont produits dans un laps de temps relativement court l'un par rapport à l'autre - au cours de la vigile matinale - et tous deux impliquaient des hommes jeunes. Tout d'abord, un homme d'une trentaine d'années m'a abordé très courtoisement. Bien habillé, agréable et s'exprimant bien, il était affable. Cette disposition contrastait avec sa position, que j'ai fini par reconnaître comme étant la fin justifie les moyens. Selon lui, mettre fin à la vie de l'enfant à naître est de moindre importance dans l'effort pour soulager la société d'autres maux tels que notre déplorable agence de protection de la jeunesse. Il a également dit que jusqu'à ce que l'enfant à naître devienne sentient, il ne peut même pas être considéré comme un être humain. Mes références à l'acte d'avortement en tant que meurtre, assassinat, et à l'avorteur en tant que tueur à gages, ont semblé le laisser indifférent. Il s'est finalement excusé, car il avait un rendez-vous à honorer, en indiquant la clinique communautaire où se trouve l'établissement pratiquant l'avortement. En contraste à cet échange et quelques heures plus tard, avant la pause déjeuner, un jeune homme est entré en voiture dans le stationnement à côté du lieu de la vigile et est venu me parler. Il m'a expliqué que la vie devait être protégée à tous les stades de son développement.
Deux autres échanges méritent d'être signalés.
Par un après-midi ensoleillé, une femme âgée est passée et a arrêté son véhicule à proximité et, sans descendre, elle a exprimé à quel point elle était sidérée de voir un homme s'exprimer contre l'avortement. Elle semblait sincèrement surprise, pensant que l'avortement était une question qui ne concernait que les femmes. Au cours d'un bref échange, j'ai tenté d'expliquer pourquoi je pensais le contraire, mais son langage corporel indiquait un mur infranchissable ; elle est reparti en conservant son regard perplexe.
Ensuite, tôt le dimanche matin, alors que je commençais la vigile quotidienne, j'ai remarqué que deux hommes d'une trentaine d'années marchaient d'un pas nonchalant de l'autre côté de la rue. Me voyant, ils se sont dirigés vers moi. Ne sachant pas à quoi m'attendre, je dois dire que j'ai été agréablement surpris lors de leur départ, car une conversation intelligente s'est engagée. Eux aussi ont épousé la position de la culture de mort sur l'avortement et ont même suggéré d'adoucir la dureté de ma pancarte qui dit : PRIEZ POUR LA FIN DE L'ABORTION.
Intention de prière : La vigile se poursuit encore pendant quatre semaines. Veuillez garder tous les participants dans vos prières. De plus, quelques fidèles font une autre Vigile des 40 Jours au centre-ville de Montréal. Gardez-les également dans vos prières et, si les circonstances le permettent, envisagez de les rejoindre à l'angle des rues Berri et Sainte-Catherine.
Chroniques des 40 Jours pour la Vie à Sherbrooke
Rapport de Brian Jenkins, vice-président de Campagne Québec-Vie, traduit en français par Augustin Hamilton — Photo : PxHere
Jours 15, mercredi 11 octobre, à 21, mardi 17 octobre
La troisième semaine de la Vigile de prière de quarante jours pour la fin de l’avortement s’est achevée dans des conditions plus humides que les deux semaines précédentes.
Prière et lectures : j’apprécie de plus en plus le livre de Montfort « Le secret du Rosaire », ainsi que son conseil de réciter quinze dizaines par jour que je mets en pratique.
Action de grâce II : Samedi et dimanche, le nombre de volontaires pour la prière a sensiblement augmenté. Le samedi, à deux reprises, on a vu des groupes de quatre personnes se rassembler pendant la Vigile, tandis que le dimanche, ils étaient six au milieu de l’après-midi. Parmi ces derniers se trouvaient Barbara et Jane, venues de Montréal pour apporter leur soutien.
Contact avec la foule : saluer les automobilistes qui passent en voiture est un exercice intimidant. Un simple signe de la main et un sourire en tenant la pancarte « Priez pour la fin de l’avortement » ne semblent pas trop redoutables, mais ils me mettent au défi à chaque fois. Je m’y exerce au moins une fois par jour.
Culture de la mort : La semaine dernière, j’ai eu le privilège d’avoir de longues conversations avec deux personnes qui prônent l’avortement. Lundi, une souriante Jessica (45 ans) est arrivée et m’a félicitée pour ma ténacité, car elle, une résidente locale avec une jeune fille, m’a vue au cours des trois années où j’ai j’assurais la vigile de Sherbrooke. Bien qu’elle se soit déclarée opposée à l’avortement, elle croyait que certaines conditions sociétales le nécessitaient. Bien que toutes les circonstances qu’elle a citées soient effectivement désastreuses, j’ai souligné que d’autres solutions que le meurtre direct de l’enfant innocent à naître étaient possibles.
Cet échange de trente minutes était bien humble en comparaison de l’échange de près de quatre-vingt-dix minutes avec un homme anonyme (35 ans ?) le jour suivant. Arrivé dans l’obscurité et trente minutes avant la fin de la veillée quotidienne, il a défendu le « droit » de la femme, malgré mon insistance sur le fait que la conséquence était la mort et le meurtre de l’enfant à naître, un fait qu’il a nié mais qu’il a passé sous silence tout au long de sa défense de l’avortement. L’échange a porté sur de nombreux sujets tels que la distinction entre le plaisir et le bonheur, l’éducation sexuelle des mineurs, et encore une fois, il a soutenu que le « futur » nécessaire à l’enfant à naître et à la mère avait moins d’importance que la mère.
Affirmations positives : à deux reprises, deux hommes se sont arrêtés pour affirmer que ce que je faisais était courageux et m’ont invité à dîner chez eux.
Intention de prière : la vigile se poursuit encore pendant quatre semaines. Veuillez garder tous les veilleurs dans vos prières. De plus, quelques fidèles font une autre vigile de 40 jours au centre-ville de Montréal. Gardez-les également dans vos prières et, si les circonstances le permettent, envisagez de les rejoindre à l’angle des rues Berri et Sainte-Catherine.
Chroniques des 40 Jours pour la Vie — « Monsieur, continuez ce que vous faites »
Par Augustin Hamilton de Campagne Québec-Vie
Les 40 Jours pour la Vie ont recommencé cet automne. 40 jours de prière et de plaidoyer publics pour la protection de l’enfant à naître. Brian Jenkins, vice-président de Campagne Québec-Vie et organisateur des 40 Jours à Sherbrooke a écrit un rapport sur les premiers jours de l’événement, dont voici quelques extraits.
Jour 8, mercredi 4 octobre 2023 — Aide aux femmes enceintes :
Les femmes enceintes ont été le thème principal de la vigile d’aujourd’hui. À quatre occasions.
Martin, ingénieur d’une trentaine d’années, a raconté l’histoire de son ex-petite amie, médecin généraliste, qui avait rencontré un couple ayant un bébé, venu la consulter pour obtenir un avortement. La généraliste pro-vie montra au couple l’échographie de l’enfant. La mère regardait avec intérêt, mais pas le père, qui pitonnait sur son téléphone portable, écoutant à peine.
Soutien à la grossesse : Une heure après le départ de Martin, j’ai reçu un appel des Sœurs de la Vie, SV, concernant l’aide à une jeune femme enceinte. Appelant de Toronto, Sr Claudia demandait à la fois un centre de soins pour la grossesse et une personne de référence pour la femme. J’ai suggéré Esperanza et le centre Options de Châteauguay. Sœur Claudia et Esperanza ont pris contact, mais son appel téléphonique à Options a laissé la sœur déçue parce que le message enregistré renvoie les personnes qui pensent à l’avortement vers le CLSC local.
Une femme anonyme, très émotive, m’a interpellé. Elle m’a demandé si j’adopterais un enfant non désiré. J’ai mentionné ce que le Dr Ferrier m’avait dit au sujet du nombre de couples canadiens stériles, mais mon interlocutrice n’a pas semblé satisfaite et a répété sa question. Une femme qui passait par là a renchéri sur son mécontentement.
Le jeune Krishna, 16 ans, s’est arrêté pour discuter, me demandant ce que je faisais. J’ai parlé de la vigile et du centre d’avortement local. Il m’a dit que sa sœur était enceinte et qu’elle envisageait d’avorter. Je lui ai donné ma carte pour qu’il puisse la lui remettre.
Jour 9, jeudi 5 octobre 2023 — Trognon de pomme :
Deux jeunes hommes circulaient en direction du nord, le passager lança un trognon de pomme dans ma direction sans me toucher. J’ai pris deux photos du trognon à son emplacement et je les ai envoyées par message texte avec une note à l’agente K.L. de la SQ...
Une voiture de patrouille de la SQ stationnée au rond-point de l’hôpital surveille l’emplacement de la vigile.
Environ sept enfants en promenade de garderie sont passés par ici, se sont approchés et ont posé des questions, puis ont été emmenés ailleurs par leur moniteur.
Jour 11, samedi 7 octobre 2023 — Encouragement :
Une pancarte des 40 Jours pour la Vie en espagnol indiquant « Priez pour la fin de l’avortement » a suscité une réaction. Un père de famille de trois enfants a fait un signe d’approbation du pouce en passant.
Un homme d’origine indienne s’est arrêté pour poser des questions sur le centre d’avortement et est reparti en me donnant une tape sur l’épaule.
Mathieu, grand jeune homme de 35 ans s’est arrêté et nous eûmes un échange intéressant de 5 à 10 minutes. Il portait une veste traditionnelle chinoise et m’a dit qu’il se souvenait m’avoir vu l’an passé.
Un bonhomme louche :
Un jeune homme de 30 ans, petit, émacié, semblait surveiller l’emplacement de la vigile, faisant plusieurs passages et me photographiant de dos. Premier passage, il est passé à côté de moi et est entré dans l’hôpital ; deuxième passage, en quittant l’hôpital, il est passé à côté de moi, s’arrêtant derrière pour prendre une photo et revenant sur ses pas à côté de moi, marchant vers l’hôpital ; troisième passage, il est apparu de derrière les buissons immédiatement sur ma gauche et a continué à descendre la colline.
Jour 12, dimanche 8 octobre 2023 — Encore un objet lancé :
Lucie, 65 ans, en promenade matinale, s’est arrêtée et a bavardé avec moi pendant vingt-cinq bonnes minutes, si ce n’est plus. Nous avons partagé de nombreuses inquiétudes sur la désagrégation de notre société et parlé de la façon d’aider les autres. Elle m’a félicité pour mon travail en faveur de la vie.
Une canette de San Peregrino est lancée par un automobiliste et heurte l’une des filles d’une famille qui venait d’arriver et qui discutait avec Sylvain, sur place pour les accueillir lorsque l’incident s’est produit. La fille a une petite ecchymose et ne semble pas trop incommodée par l’incident, dit le père par téléphone le soir même. Elle pense qu’il s’agissait d’un pick-up.
Jour 13, lundi 9 octobre 2023 — Au passage :
Une femme anonyme en voiture, s’est arrêtée, avec son chien sur la banquette arrière pour affirmer sa présence et partager le point de vue féminin sur la grossesse.
Jour 14, mardi 10 octobre 2023 — Une femme enceinte sans-abri :
Charlotte appelle de la vigile de Montréal ; elle a rencontré A., 32 ans, sans-abri et enceinte. J’ai suggéré d’offrir notre carte de soutien à la grossesse.
Femme de 40 ans, cherche à comprendre ma présence dans la rue.
« Monsieur, continuez ce que vous faites » :
Une femme dans la cinquantaine, à pied, crie « Pas d’utérus. Pas d’opinion », sans s’arrêter. À proximité se tient un long adolescent de 15 ans sur son vélo qui s’approche et me demande ce qu’a dit la femme. Je répète la phrase et il répond : « Je suis le résultat d’un viol. Je suis content de vivre. Monsieur, continuez ce que vous faites. » Il s'en va rapidement.
Un chauffeur s’arrête devant moi et dit « Arrêter d’embêter les filles » et repart.
Jour 15, mercredi 11 octobre 2023 — Tout le monde ne sait pas que les avortements tardifs sont pratiqués au Canada :
Jean-Sébastien, dans la trentaine, sensible au sort des femmes dans des conditions de vie difficiles ; il est croyant ;
Deux jeunes filles dans la quinzaine sont venues me parler pour comprendre mon point de vue ; je leur ai parlé de la vie débutant à la fécondation, utilisé l’argument des droits de l’homme, et mentionné la décision Morgentaler (elles n’étaient pas au courant des avortements tardifs.) Elles croyaient que le bébé ne devenait un être humain qu’au moment de sa sortie.
Une conductrice dans la soixantaine, prise dans l’embouteillage de l’heure de pointe, m’a crié de m’occuper de mes affaires, j’ai répondu à quelques-unes de ses objections.
Chroniques des 40 Jours pour la Vie automne 2023 — les premiers jours
Brian Jenkins.
Par Augustin Hamilton de Campagne Québec-Vie
Les 40 Jours pour la Vie ont recommencé cet automne. 40 jours de prière et de plaidoyer publics pour la protection de l’enfant à naître. Brian Jenkins, vice-président de Campagne Québec-Vie et organisateur des 40 Jours à Sherbrooke a écrit un rapport sur les premiers jours de l’événement, dont voici quelques extraits.
1er jour, mercredi 27 septembre — divers échanges :
En ce qui concerne les interactions, certaines personnes ont généreusement donné de leur précieux temps pour discuter du sujet de l’avortement et de sujets connexes, tandis que d’autres ont lancé de brefs commentaires sans interrompre leur chemin.
Quelques points saillants.
Mario et un ami anonyme ont été les premiers visiteurs à exprimer leur soutien à la vigile. Ce dernier a évoqué l’avortement de son premier enfant, exprimant ses regrets notamment parce qu’il n’avait pas suffisamment essayé de dissuader sa femme.
Une femme présente lors des vigiles passées, elle aussi passée très tôt sans ralentir le pas, comme les années précédentes, s’est exprimée de manière désobligeante, me qualifiant de misogyne.
Une femme d’une trentaine ou d’une quarantaine d’années s’est arrêtée pour exprimer son soutien et son amour de la vie, à la lumière d’une vie familiale difficile et d’un cancer surmonté.
Trois hommes sont passés dans un court intervalle, exprimant leurs doutes sur l’arrêt de l’avortement ou faisant simplement des critiques — le premier était assez verbeux, le deuxième a dit quelque chose de désobligeant à propos de notre âge, et le troisième a dit que nous jugions les autres
Un homme d’un certain âge (77 ans) a parlé tranquillement en exprimant son opposition à l’avortement et à de nombreuses pratiques médicales actuelles.
Un groupe de quatre jeunes est passé sans s’arrêter en criant son mécontentement.
Un homme d’une soixantaine d’années s’est arrêté et a parlé avec éloquence de son parcours de vie et de son opposition à l’avortement avant de passer à des sujets philosophiques.
Enfin, un jeune homme, Christopher, 25 ans, m’a fait passer une entrevue d’une dizaine de minutes, caméra vidéo à l’appui.
L’intersection Belvédère et McManamy a été fermée entre l’heure de pointe et 15 heures à cause de travaux de réasphaltage de l’intersection. Cela s’est avéré fortuit, car tous les véhicules se dirigeant vers le centre de santé ou le centre d’avortement devaient passer par le lieu de la vigile, ce qui a permis aux membres de la vigile d’accorder plus d’attention à chacun. Dans un cas, un bon échange a eu lieu avec une automobiliste, car la diminution du volume de la circulation lui a permis de s’arrêter et d’échanger sans perturber le flux de circulation. La principale remarque de cette dernière était que les hommes doivent assumer la responsabilité de leurs actes, en particulier lorsqu’il s’agit de devenir père.
2e jour, jeudi 28 septembre — encore une entrevue :
Les travaux de voirie se sont terminés par le repavage de l’intersection. Une fois de plus, cela a permis un contact plus direct avec les clients de la clinique de santé et de l’établissement d’avortement. La circulation était normale juste avant l’heure de pointe.
J’ai de nouveau passé en entrevue, cette fois-ci par deux équipes de Radio-Canada. Le premier à arriver était un journaliste radio vers 11 h 30 et le second peu après que le premier eût terminé, une jeune femme et son caméraman. Les deux entrevues ont été brèves.
Avant cela, une équipe d’entretien des pelouses de l’hôpital est arrivée et a passé environ une heure et demie à tondre et à désherber le terrain, y compris celui situé à côté de l’endroit où se déroulait la vigile.
Les échanges que j’ai eus étaient principalement à sens unique et étaient moins nombreux ce jour-là. Le matin, un homme d’une cinquantaine d’années s’est arrêté pour partager son point de vue sur les femmes qui se sont battues pour le droit à l’avortement.
Lors d’un deuxième échange avec un autre homme, celui-ci a exprimé son désir de voir M. Trump reprendre ses fonctions et adopter davantage de lois pour protéger les enfants à naître.
4e jour, samedi 30 septembre — un homme hostile et insistant :
Le nationaliste français qui était passé la veille avec sa compagne est repassé, soi-disant pour acheter des croissants. Il s’est engagé dans une discussion qui a bien commencé, mais qui a tourné en rond et s’est éloignée à la fois de la logique et du sujet. Il semble qu’un dialogue de cœur aurait été la meilleure solution. À un moment donné, il s’est tourné vers la pancarte, la critiquant, puis la touchant et disant qu’il l’enlèverait. Il est finalement parti, mais à son retour, il a fait mine de l’enlever. Je suis intervenu en disant que j’allais l’enlever et j’ai commencé à le faire pendant qu’il s’éloignait. À une dizaine de mètres de là, j’ai commencé à la remettre en place et il est revenu. À ce moment-là, j’ai sorti mon téléphone portable pour le photographier. Cette action l’a effrayé et il a repris son chemin.
J’ai enlevé la pancarte pour le reste de la journée.
7e jour, mardi 3 octobre — principes bibliques, statut familial et valeurs enseignées :
Une femme âgée de 60 ans a partagé de nombreux points de vue sur les maux de la société et l’importance de revenir aux principes bibliques
Une femme de 50 ans a longuement parlé sur le statut familial qui influence le choix de garder l’enfant.
Marie-Chantal est inquiète du sort de ses deux enfants à l’école, des valeurs enseignées.
Un couple a posé une étrange question à Brian, respectait-il les femmes, sous-entendant sans doute par là que le fait qu’il s’oppose à l’avortement (ce que certains appellent un droit de la femme) revient à ne pas respecter les femmes dans leurs choix. S’ils avaient compris le travail de Brian, ou sauver les enfants à naître et éviter aux mères de commettre un crime abominable, ils eussent connu la réponse tout de suite — oui :
Un couple d’une soixantaine d’années m’a demandé : respectez-vous les femmes ?
Chroniques des 40 Jours pour la Vie de l’automne 2022 ― Jour 25 : « Son cœur bat déjà à trois semaines »
Brian Jenkins, vice-président de Campagne Québec-Vie, est l’organisateur de la Vigile des 40 Jours pour la Vie à Montréal et à Sherbrooke, ci-dessous un extrait de son rapport de la Vigile de Sherbrooke.
Échange que j’ai eu avec un homme occidental d’environ 60 ans juste avant la fin de mon service :
— L’homme : « Quelle est votre cause ? »
B. : « Je prie pour la fin de l’avortement. »
— L’homme : « Et dans le cas d’un viol ? »
B. : « L’enfant est déjà là. »
— L’homme : « Ce n’est qu’un déchet. »
B. : « Son cœur bat déjà à trois semaines. »
— L’homme : « Ce n’est qu’un déchet. » Et il s’en va.