Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes, à Montréal, sur le coin de rue opposé au lieu ou nous tenons les 40 Jours pour la Vie.
Rapport de Brian Jenkins, vice-président de Campagne Québec-Vie et organisateur des 40 Jours pour la Vie — Photo : Jeangagnon/Wikimedia Commons
Chers combattants de la prière,
Hier, la discorde s'était déclarée parmi les volontaires priants. Heureusement que Notre Seigneur est intervenu !
JMJ
Brian
p.s. La vigile se termine à 15 h ce dimanche 14 avril. La clôture [de la vigile] consistera en un chapelet de la Divine Miséricorde, une demi-heure d'adoration, suivie de pizzas. Venez, venez nombreux !
Jour 37, jeudi 11 avril 2019 — Bataille dans les rangs
Temps et température :
Froid mordant et engourdissant pendant les trois premières heures, jusqu'à ce que le soleil surgisse de derrière les bâtiments qui nous ombragent ; ensoleillé par la suite.
Heures de vigile : 7 h à 19 h.
Bénévoles de prière : 10
Le plan de la Providence. À 10 heures du matin, j'ai fait une pause, laissant le site de vigile sans surveillance... du moins je le pensais. De retour une demi-heure plus tard, qui ai-je croisé sur le chemin du retour vers le lieu de prière? Mais Arthur*! Apparemment, il était arrivé pour réciter un chapelet après mon départ pour une pause, maintenant ainsi une présence à la vigile. Quel événement providentiel, pensai-je !
Albert* (85 ans) a visité le site de la vigile en se rendant au métro, revenant de la messe de midi à la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes. J'ai discuté avec le frère jésuite un long temps, en apprenant sur ses expériences de vie. Né en Croatie et ayant immigré au Canada il y a 56 ans et s'établissant à Toronto, Albert* s'est marié et a eu une fille. Sa femme décéda peu après la naissance de sa fille, qui [plus tard] a terminé ses études médicales et s'est mariée, et est mère de 9 enfants. Albert* rejoignit ensuite la Compagnie de Jésus. Retournant à Toronto, il se rendra en pèlerinage en Europe.
Bataille dans les rangs. Alphonse* et moi avons dû faire face à un visiteur ivre qui nous a demandé de déposer notre croix. Alphonse* réagit sévèrement en attirant la croix à lui et en la protégeant de son corps. Un échange de mots a commencé entre les deux s'intensifant en volume, moment auquel je suis intervenu, demandant à Alphonse* soit de se calmer, soit de prendre une marche. Il a réagi avec colère contre moi, suffisamment pour que notre visiteur décidât de s'en aller. Le mécontentement d'Alphonse* à mon égard n'a pas pu être apaisé. Il a menacé de quitter la vigile, de ne jamais revenir et de ternir mes actions partout. Je lui ai demandé ce qui l'avait tant offensé. Les choses se sont améliorées lorsqu'Alain*, Adrien* et finalement l'abbé Apointnommé sont arrivés et qu'un chapelet a été récité.
La Réconciliation. Après le chapelet, nous avons tous les deux assisté séparément à la messe de 17 heures et le message de paix de l'homélie nous a parlé à tous les deux. Après la messe, nous nous sommes cherchés l'un l'autre et avant que j'aie pu prononcer un mot, Alphonse* a dit que le Seigneur lui avait parlé pendant l'homélie, disant qu'il comprenait mieux ma position de chef à la vigile, et mon action protectrice pendant l'altercation avec l'homme ivre.
*Noms modifié. Je voudrais aussi faire remarquer les noms remplaçant les réels ne représentent pas la même personne d'un article à l'autre, sauf exception. — A. H.
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