Chroniques des 40 Jours pour la Vie du carême 2022 ― 4e semaine

Rapport de Brian Jenkins, vice-président de Campagne Québec-Vie et organisateur de la Vigile des 40 Jours pour la Vie à Montréal

4e semaine — du lundi 21 mars au dimanche 27 mars 2022

Deux fils se sont entrecroisés au cours de la quatrième semaine de la vigile : les manifestations étudiantes et le contact avec la foule.

Le lieu de la vigile n’est pas seulement proche de cinq centres d’avortement, mais il est aussi le point de rencontre de l’activisme social dans la région métropolitaine de Montréal. Au fil des ans, le parc Émilie-Gamelin a attiré des hommes et des femmes de tous âges pour protester contre des conditions sociales injustes. La semaine dernière, des étudiants sont descendus dans la rue à trois occasions différentes. Mardi, environ 400 cégépiens ont défilé sur la rue Berri jusqu’à l’intersection de la rue Sainte-Catherine pour protester contre l’endettement croissant. Ensuite, deux jours plus tard, près de 1000 étudiants universitaires étaient présents pour protester contre le financement inadéquat des assistants d’enseignement et les programmes coopératifs non rémunérés. Enfin, le vendredi, une troisième manifestation d’environ 200 étudiants a défilé sur la rue Berri et s’est arrêtée au parc ; je n’ai pas bien compris leur but.

Notre présence a été remarquée par de nombreux manifestants, mais peu ont souhaité interagir.

Un couple d’étudiants est venu nous poser des questions, Suitbert* et moi, à une occasion.

Les échanges quotidiens entre les participants à la vigile et les passants ont constitué le deuxième fil conducteur de cette semaine. Sullivan*, Sulpice*, Sven* & Sylvain*, et d’autres ont rapporté des échanges positifs avec des piétons qui s’étaient arrêtés pour leur parler, même si certains d’entre eux n’étaient pas opposés à l’avortement.

Un échange remarquable s’est produit vendredi alors que Suzanne* et moi étions à la vigile. Suzanne* s’était rendue au centre-ville pour assister à la messe dans une chapelle située en diagonale de la rue où se déroule la vigile. En arrivant vers 9 h, à sa grande consternation, elle a appris qu’aucune célébration n’était prévue avant midi et a donc décidé de me rejoindre à la vigile. Tout en priant, elle a demandé à Notre Seigneur qu’elle puisse exprimer clairement le message pro-vie de Notre Seigneur. Dans les minutes qui ont suivi cette prière, non pas une, mais deux jeunes femmes se sont arrêtées, l’une après l’autre, pour poser des questions pointues, par exemple sur les raisons pour lesquelles nous prions pour la fin de l’avortement, et pour nous interpeller. La première jeune femme n’est pas restée longtemps, mais la seconde est restée et un échange franc et respectueux a eu lieu entre nous trois.

Après le départ de cette jeune femme, Suzanne* a partagé avec moi un rêve qu’elle avait fait la nuit précédente. Elle a rêvé qu’elle était avec de jeunes enfants, interagissant joyeusement avec eux. Au réveil, elle avait pris la résolution de passer à la vigile ce jour-là.

La semaine en chiffres :

Nous avons eu une moyenne d’un peu plus de 10 volontaires pour la prière par jour, avec un maximum de 11 (vendredi et dimanche) et un minimum de 7 le lundi, avec une couverture de 97 % de la vigile quotidienne de douze heures.


*Noms modifiés pour assurer la vie privée des gens mentionnés dans cet article, ou autres raisons. — A. H.


1 réaction

Svp vérifier votre courriel pour un lien pour activer votre compte.
  • Augustin Hamilton
    published this page in Blogue 40 jours 2022-03-28 20:29:16 -0400