Chroniques des 40 Jours pour la Vie — jours 21 à 25

Rapport de Brian Jenkins, vice-président de Campagne Québec-Vie et organisateur des 40 Jours pour la Vie — Photo : Pixel2013/Pixabay

Bonjour,

Il semble bien que nous ne soyons pas les bienvenus. Les rapports ci-dessous font état des forces physiques et morales auxquelles nous sommes confrontés. Pourtant, nous devons être présents et prier, comme vous pourrez le voir ci-dessous.

Résumé

Jour 21 (mardi 15 octobre 2019)

Journal de bord —Une bonne nutrition

Un chocolat chaud matinal suivi peu de temps après d’un café m’a laissé intrépide. Une dame âgée est venue me reprocher de ne pas me mêler de mes affaires. Ma réponse me surprit ; au lieu de ma contenance discrète, j’étais plutôt un « lion rugissant » qui défendait la vie et souhaitait l’amour du Christ devant celle qui s’en allait.

Jour 22 (mercredi 16 octobre 2019) — Tourmente et évangélisation

Journal de bord — Il a semblé que les portes de l’Hadès avaient été ouvertes aujourd’hui, permettant à l’immoralité de se répandre.

Prostituée se pavanant à l’intersection publique ;

Des affiches de jeunes femmes à peine vêtues étalées sur la fenêtre de la porte du métro ;

Plus de vente et d’achat de drogues ;

J’ai été malade en déjeunant avec des amis ;

Une femme d’âge moyen m’a insulté à trois reprises : d’abord pendant que je me tenais là avec Ingrid*, puis en compagnie d’Ignace*, et enfin en récitant le chapelet avec le Père Imbeault*, bien que dans ce dernier cas, il ait reçu un certain nombre de ses invectives ;

Deux jeunes indigènes en état d’ébriété ; le plus vieux m’a appelé salaud, alors qu’il allait son chemin.

Jour 23 (jeudi 17 octobre 2019) — Journée de pluie !

Temps et température : (9 °C, stable) de fortes pluies tout au long de la journée causant des perturbations dans le métro (inondation entre Henri-Bourassa et Crémazie) et des pénuries d’électricité à domicile pour plusieurs utilisateurs d’hydroélectricité.

Journal de bord

Un jeune homme est venu perturber mon temps de prière avec l’Abbé Imbeault*. Pendant que nous récitions tous les deux le chapelet près du métro et à l’abri de la pluie, j’ai jeté un coup d’œil sur une peau de banane négligemment jetée sur le rebord de la fenêtre intérieure. Presque aussitôt, peau de banane en main, un jeune homme d’environ 22 ans sortit en trombe du bâtiment et me cria après. Il arracha de ma tête la casquette de chevalier [de Colomb] et me lança la peau de banane en battant en retraite, me manquant. Revenant à la charge, il détériora le parapluie du Père Imbeault*. Heureusement, trois policiers avaient été témoins de tout l’incident et tombèrent vite sur l’agresseur. Il fut réprimandé, menotté et placé à l’intérieur d’une voiture de police arrivée presque immédiatement, restant à l’intérieur une quinzaine de minutes, avant d’être libéré. Les agents indiquèrent qu’il souffrait de troubles mentaux et qu’il était sous caution.

Comme c’est souvent le cas, un moment bénit talonnait ce moment troublant. Un autre jeune homme nous a abordés à la fin de nos prières et a voulu connaître la foi catholique, sur laquelle lui et Père Imbeault* s’entretinrent.

Jour 24 (vendredi 18 octobre 2019)

Journal de bord : Je priais avec Ildefonse*, et, non pas une, mais trois personnes se sont arrêtées pour demander que l’on récitât des prières pour eux [...]

Jour 25 (samedi 19 octobre 2019)

Journal de bord —Une autre nuance d’intimidation

Beaucoup ne voudraient pas nous voir ici. L’intimidation se produit sous différentes formes. En fin d’après-midi, une jeune femme a interrompu son jogging pour contester la légalité de la vigile, disant que nous étions en état d’illégalité. C’était de la frime. Comme je lui demandais par rapport à laquelle des deux ordonnances nous étions en violation, l’injonction de la juge Lamarche ou la loi 92 du ministre Gaétan Barrette, elle devint perplexe. J’eus besoin de lui expliquer les deux décisions, ce qui semblait ajouter à sa confusion, qu’elle n’a pas été en mesure de surmonter, partant peu après.

D’autre part, un jeune homme bien habillé s’est arrêté et m’a offert une occasion d’évangéliser. Il s’est identifié comme professionnel de la santé qui voit le monde sombrer dans le chaos. J’ai parlé de l’espérance que donne Jésus-Christ.


*Noms modifiés. — A. H.


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