La sensibilisation publique (3e volet des 40 jours pour la vie)
Suite à un article paru dans La Presse jeudi le 13 octobre dernier, trois représentants des 40 jours pour la vie se sont rendus le lendemain devant l'hôpital Ste-Justine pour sensibiliser les passants, les clients et le personnel de l'hôpital sur le controversé sujet des naissances vivantes « accidentelles » au Québec après une interruption de grossesse tardive. Durant cinq heures, ils ont remis des dépliants et engagé la conversation afin d'informer adéquatement la population sur ces avortements tardifs. Ils y sont retournés aussi ce mardi.
Voici un résumé de l'article en question (que vous pouvez retrouver en entier ici :
Une étude chapeautée par une chercheuse de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), indique qu'un nombre non négligeable d'interruptions de grossesse pratiquées à un stade de gestation avancée mènent à des naissances vivantes « accidentelles ».
La recherche était basée essentiellement sur une analyse statistique des causes inscrites sur les certificats de décès.
L'étude indique que 8,6 % des morts infantiles survenues dans les 24 heures suivant la naissance qui ont été enregistrées de 2000 à 2012 étaient liées à une interruption volontaire de grossesse ;
« Comment ces enfants sont-ils pris en charge ? S'ils ne sont pas réanimés, est-ce que des soins palliatifs sont fournis ? Sont-ils admis dans des unités de néonatalogie ou meurent-ils dans la salle d'accouchement ? Les parents sont-ils informés si le foetus survit ? », demandent les auteurs, qui soulignent l'urgence d'améliorer les pratiques cliniques en matière d'avortement tardif.
« Nous avons beaucoup travaillé, notamment à Sainte-Justine, pour humaniser l'accompagnement palliatif en salle de naissance depuis 10 ans et cela a mené à une reconnaissance des deuils vécus par les patientes et une humanisation des soins pour ces bébés qui sont maintenant reconnus comme tels et non comme du "matériel biologique" », dit le Dr Antoine Payot, un néonatalogiste qui dirige l'unité d'éthique clinique de l'hôpital Sainte-Justine.
Les avortements tardifs, particulièrement lorsqu'ils surviennent au-delà du seuil de gestation où le foetus est considéré comme viable, suscitent des interrogations éthiques importantes, y compris chez les praticiens eux-mêmes.
Commentaires :
l'urgence d'améliorer les pratiques cliniques en matière d'avortement tardif : urgence surtout d'éliminer ces avortements tardifs barbares!
humaniser l'accompagnement palliatif en salle de naissance : est-ce qu'on prend aussi bien soin des bébés avortés nés vivants «accidentellement» que de ceux qui sont réellement accouchés et désirés par leurs parents et qui vont mourir suite à une complication de santé ?
interrogations éthiques importantes, y compris chez les praticiens eux-mêmes : l'avortement laisse des séquelles chez tout le monde impliqué : d'abord le bébé qui en meurt, la mère et le père, le reste de la famille, les amis proches et tout le personnel médical impliqué. Reconnaître l'humanité du fœtus et son droit à la vie, peu importe son état de santé, c'est cela surtout le comportement éthique à adopter.
Comment peut-on s'émouvoir devant la photo d'un enfant mort sur une plage ― et il est normal de le faire ― et rester insensible aux milliers d'enfants avortés nés vivants «accidentellement», abandonnés dans des bassines métalliques froides ? La pire injustice!
Cet article de La Presse est un autre exemple que la réalité de l'avortement refait surface dans les médias toujours de nouveau malgré l'effort constant de la garder cachée sous les clichés de la rhétorique politique promue. Il est aisé de parler du droit des femmes à disposer de leur corps, mais beaucoup plus rébarbatif de parler des petits bébés abandonnés luttant désespérément dans une flaque de sang pour le souffle de la vie.
Cette vérité au sujet de l'avortement confirme de nouveau la légitimité et la nécessité de notre combat pour la vie. Nous savons que la vérité aura le dernier mot et que la société actuelle ouvrira les yeux pour réaliser quelle barbarie elle a pratiquée pendant des années. Aux 40 jours pour la vie, nous nous repentons de ce grave péché et nous invoquons la miséricorde infinie de Dieu.
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