Jour 2 - jeudi 23 février 2023
Jeudi après le mercredi des Cendres
Le souvenir culminant de la vigile d'aujourd'hui pourrait vous surprendre. Ce n'était pas la tempête hivernale (les vents étaient plutôt forts pendant les premières heures) mais deux conversations, dont une en particulier.
La première est arrivé en mi-matinée. J'ai approché deux jeunes femmes que je soupçonnais, pensais à tort que j'allais apprendre, d'aller à la clinique d'avortement. Ils m'ont dit qu'elles ne voulaient pas me parler et partirent aussitôt.
Environ une heure plus tard, je les ai revu, m'approchant lors de leur voyage de retour et fut surpris lorsqu'elles se sont arrêtées et m'ont demandé pourquoi je m'opposais à l'avortement. Commence alors un échange de dix à quinze minutes, abordant des thèmes familiers.
- Pourquoi vous vous opposez à l'avortement ? (J'ai répondu : "La vie humaine à chaque étape de sa croissance doit être respectée et protégée.")
- Comment vous, un homme, puissiez parler d'un sujet qui ne concerne que les femmes? ("Ce sont mes taxes qui servent à payer les avortements".)
- Est-ce que je m'attends à ce qu'une jeune fille enceinte de 14 ans porte son enfant à terme ? Cela ruinerait sa vie. ("J'ai rencontré une jeune de 14 ans qui l'a mené à terme, contre le gré de ses parents qui voulaient qu'elle s'avorte, et l'a mis en adoption.")
- Est-ce qu'une femme enceinte d'un viol devrait donner naissance à l'enfant qui lui rappellerait de son violeur chaque fois qu'elle regarde son enfant? ("Certaines femmes ont accouché et sont capables de se distinguer entre son enfant et le violeur.")
Les deux dames, dans leur début vingtaine, se sont alternées en me posant des questions et à faire des commentaires. De plus, je fût impressionné par leur écoute à mon égard. Cependant, je n'ai aucun signe de les avoir convaincues. Je prie qu'une graine de vérité germe en elles. Je remercie le Seigneur pour avoir eu l'occasion de présenter la position pro-vie - soit, la vie de l'enfant-à-naître doit être protéger.
La deuxième conversation eut lieu vers midi, au passage d'Emmanuelle. Elle était en route pour la messe et m'a proposé de m'acheter une pointe de pizza après. Notre conversation d'une demi-heure plus tard portait surtout de l'écoute de ma part. Elle demeurait endeuillée suite à notre nouvelle de l'avortement tardif dont nous avions parlé il y a deux semaines. Elle aussi exprima l'importance de faire quoi que se soit pour que cela ne se reproduise plus.
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