Lundi, 27 février 2023 Jour 6
40 jours pour la vie, vigile du printemps
Temps ordinaire du Carême
Un argument qui revient toujours. Dans trois échanges distincts, la même justification de l'avortement est apparue : des considérations de l’avenir.
- Tout d'abord, un monsieur âgé, à l'air pimpant, a insisté à maintes reprises que ferias-je pour les enfants dus à être qui verrai plutôt la lumière du jour. Mes réponses à savoir que les gens doivent assumer la responsabilité de leurs actes sont restées sans réponse. Au contraire, il n'arrêtait pas de me demander si je me chargerais de l'enfant.
- Le temps a passé et une jeune femme d'âge universitaire s'est approchée de moi et dans l'échange qui a suivi a justifié l'avortement en raison d'une vie démunie que l'enfant non désiré vivrait, selon de prétendues études scientifiques.
- Enfin, à la dernière heure de la journée, une femme que j’estime dans la fin soixantaine, a de nouveau justifié l’avortement car autrement un tel enfant aurait une vie de misère.
Dans chacun de ces cas, mon interlocuteur présume un avenir imprévisible pour l'enfant à naître dans la lumière la plus sombre. La mort est préférable à un avenir douteux. En société, c'est là où nous sommes rendus.
Caritas: Durant la récitation d'un chapelet en mi-journée, une bénévole et moi avons reçu des félicitations de trois personnes, l'une après l'autre, pour nos efforts à défendre la vie.
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