Chronique des 40 Jours pour la Vie : jour 36

Rapport de Brian Jenkins, vice-président de Campagne Québec-Vie et organisateur des 40 Jours pour la Vie — Photo : Web Gallery of Art/Wikimedia Commons

Chers frères et sœurs dans le Christ Jésus,

Une rencontre cette après-midi à la vigile m’a rappelé les paroles du Christ sur la croix, dans Luc 23:34 : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ».

Voyez l’histoire ci-dessous.

Je vous souhaite un jour béni dans le Seigneur.

JMJ

B

Jour 36, mercredi 10 avril 2019 — Culture de la mort

Temps et température :

Ciel partiellement nuageux ; temps confortable.

Heures de veille : 7 h à 19 h 15.

Bénévoles priants : 8

Une attitude cavalière. Je revenais tout juste d’une pause déjeuner, quand une femme, fin quarantaine, début cinquantaine, s’est approchée. Polie, réfléchie et éloquente, elle et moi avons parlé pendant une vingtaine de minutes, sinon plus, pendant que Alice* et Annabelle* priaient tranquillement à quelques mètres de là. Ce qui m’a frappé dans cette discussion était de savoir à quel point une personne peut être méprisante et cavalière à propos de la vie à naître. D’une part, elle s’est montrée réellement préoccupée par de nombreux problèmes de société — les mauvais traitements subis par de nombreuses femmes, la négligence dont souffrent des enfants. Pourtant, lorsqu’il s’agit de la vie naissante, elle justifie l’avortement, dont le sien, au motif que diverses circonstances, et certaines seulement spéculatives, le justifient. Par exemple, elle a avorté un de ses enfants parce qu’elle croyait qu’elle ne serait pas en mesure de lui fournir ce dont il aurait besoin à long terme.

Délit de fuite. Il n’est pas inhabituel que des personnes, hommes ou femmes, veuillent se livrer à une réflexion sans attendre une réponse de ma part. Mardi matin, il y a eu l’exemple de cette jeune femme d’âge universitaire qui a exprimé sa conviction que ma présence était une agression contre les femmes. Hier, à l’heure de pointe du soir, un homme de 60 ans m’a demandé si j’étais en faveur de la peine capitale, et il est parti immédiatement, alors que je commençais seulement à réfléchir. Comme le dit souvent un de mes bons amis : « C’est bizarre ! »


*Noms modifiés — A. H.


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