Chroniques des 40 Jours pour la Vie, automne 2020 — Jour 1 : Jour béni

Rapport de Brian Jenkins, vice-président de Campagne Québec-Vie et organisateur des 40 Jours pour la Vie à Montréal — Photo : Piqsels

À Montréal et dans plusieurs centaines d’autres villes du monde ont débuté hier les 40 jours pour la Vie, une campagne de 40 jours de prière et de jeûne pour la fin de l’avortement. Dans chacune de ces villes, des personnes se relaieront pour assurer une présence priante devant un centre d’avortement pendant 12 heures par jour, 40 jours de suite. Faites attention que des interdictions d’approcher à telle ou telle distance peuvent être en vigueur selon les avortoirs. Au Québec, il est interdit de porter des insignes pro-vie ou de manifester à moins de cinquante mètres d’un lieu où des avortements sont perpétrés. Grosso modo, il est interdit d’être manifestement pro-vie dans ces périmètres.

Joignez-vous à une vigile, ou bien partez-en une ! Nous pouvons vous aider.

Si vous êtes à Montréal, nous serons au coin de Berri et Sainte-Catherine, de 7 h à 19 h, jusqu’au 1er novembre 2020. — A. H.

Une journée de chercheurs

Résumé

Mercredi, 23 septembre 2020

Temps et température

Grand changement de température en 12 heures ; ciel couvert, mais le soleil se dévoilait dans les déchirures des nuages, donnant beaucoup de chaleur.

Participants

Rodolphe*, Rodrigue* ; Rogatien*, Rogeleine*, Rachel*, Radegonde*, Restitude*, Reine*, l’Abbé Robitaille*.

Heures d’ouverture

6 h 30 à 19 h ; pause déjeuner, 12 h à 13 h

Mendiants

Roger*, Rolf*, Rotraud*.

Prières

Neuvaine et chapelet de Saint-Michel ; les Saintes Plaies ; chapelet ; second chapelet ;

Cliniques

Ouvert — une cliente probable

Grâces collatérales

Radegonde* s’est arrêtée pour distribuer des vêtements — chaussettes, sous-vêtements thermiques, sacs de couchage et manteaux d’hiver.

Chahuteurs

Violence : j’ai été témoin de deux incidents où des mendiants se sont montrés violents les uns envers les autres pour de la petite monnaie ; il n’était pas nécessaire d’appeler le SPVM car cette violence était plutôt occasionnelle ;

Journée bénie

Journée bénie car non seulement il y a eu plusieurs conversations, mais aussi parce que les personnes rencontrées étaient des gens qui cherchent. Tout d’abord, Reine* a participé à une conversation que j’avais avec Restitude* sur la façon dont Dieu agit dans sa vie ; Reine* nous a parlé sur ce sujet. Une deuxième conversation est survenue en fin d’après-midi avec un agent de sécurité de l’UQAM qui m’a interrogé sur le Jésus historique et les preuves de son existence. Puis, pancarte en main, Rosemonde*, une étudiante en journalisme est arrivée et nous avons discuté sur divers sujets concernant l’avortement et le choix de la femme ; j’ai perçu chez elle un degré modéré d’ouverture à l’écoute. Enfin, une jeune fille de 17 ans, vivant dans un foyer de groupe, s’est demandé si Jésus la détesterait si elle se faisait avorter. Je lui ai parlé de l’amour inconditionnel de Jésus pour elle et j’ai pensé par la suite que ce n’était pas la meilleure chose à faire car cela ne l’aura pas dissuadée. Je ne sais ce que j’aurais dû dire à une personne partisane de l’avortement et qui est suffisamment sensible pour s’inquiéter de ce qu’en penserait Jésus.


*Noms modifiés pour assurer la vie privée des gens mentionnés dans cet article, ou autres raisons. — A. H.


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  • Augustin Hamilton
    published this page in Blogue 40 jours 2020-09-24 18:17:02 -0400