Chroniques des 40 Jours pour la Vie, automne 2019 — jours 6 à 10

Rapport de Brian Jenkins, vice-président de Campagne Québec-Vie et organisateur des 40 Jours pour la Vie — Photo : Adobe Stock

Bonjour,

Températures plus froides — La casquette des Chevaliers de Colomb a été remplacée par une tuque et les espadrilles par des bottes.

Brrr.

JMJ

Brian

Jour 6 (lundi 30 septembre) — Groupes

Faits saillants : Nous partageons l'emplacement de Vigile, Place Émilie-Gamelin avec différents groupes. Des organisations qui nourrissent les sans-abri, des groupes d'intérêt spéciaux comme les Hari Krishnas, les sophistes (jeunes d'âge universitaire qui sollicitent des promesses de dons pour des organisations comme Greenpeace, Médecins sans frontières, entre 3 et 5), les Témoins de Jéhovah, et un groupe végétalien qui encourage l’abstinence de viande.

De solides conversations : Deux dames sont passées nous voir pour parler avec Joseph et moi, et elles sont restées entre trente et quarante minutes. La première, début de la cinquantaine, sympathique à notre mission, nous a raconté les épreuves qu'affronte un parent d'enfants maintenant adultes, tandis que la seconde, début de la quarantaine, alcoolique et post-abortive, n'était pas complètement totalement repentante et était irascible.

Jour 7 (mardi 1er octobre) — Eudes*

Les fortes pluies, qui ont duré du milieu l'après-midi jusqu'à sa fin, ont pris une place seconde par rapport avec ma rencontre avec Eudes*. Innu, âgé d'une trentaine d'années, en état d'ébriété, il a attiré mon attention peu avant 19 h lorsqu'il a commencé à jeter des éclats de verre d'une bouteille brisée en direction de l'entrée du métro. Je parlais avec une femme à ce moment quand j'intervins, me liant d'amitié avec l'homme du nord qui était très docile. Nous avons passé les deux heures suivantes à chercher des services qui auraient pu l'aider, en vain. Il a fini par s'éloigner en entrant dans le métro pour rejoindre son frère de l'autre côté de la ville.

Jour 8 (mercredi 2 octobre)

Temps et températures : principalement nuageux.

Jour 9 (jeudi 3 octobre) — Discussion avec un avorteur

Faits saillants : Au début de l'après-midi, j'ai été approché par un homme blanc de la mi-trentaine, fin-trentaine, parlant français avec un accent européen, portant son vélo pliable. Poliment, il m'a demandé comment nous aidions les femmes enceintes en détresse, comme l'un des signes que je porte l'affirme. J'ai cité différents cas, moment à partir duquel il s'est alors identifié comme avorteur, me disant à quel point ma présence en public le perturbait. Gardant sa contenance tout du long de sa plaidoirie, il a ensuite décrit (justifié ?) les femmes qu'il rencontre et qui lui demandent d'avorter leurs enfants. Il a également souligné à quel point ces femmes sont reconnaissantes après l'intervention. Durant la plus grande partie du temps, j'écoutais, j'écoutais et je demandais à Dieu quels mots dire, quand, et si l'occasion s'en présentait. J'ai été inspiré par le verset de Jean 10 : 10 [Le voleur ne vient que pour voler, égorger et faire périr. Moi, je suis venu pour qu'on ait la vie et qu'on l'ait surabondante.] et, bien sûr, j'ai souligné l'importance de la vie telle qu'elle est fondée sur la présence du Christ au milieu de nous. Il s'est identifié comme ayant été élevé comme catholique. 

Jour 10 — Types d’interactions (Le quart de pouce)

Journée de prière pour la plus grande partie avec 12 volontaires priants qui sont venus.. Il y eut plusieurs interactions : François* conversant avec Ferdinand*, Fabien* avec un jeune homme adulte qui avait écrit un essai argumentatif contre l'avortement au Cégep ; et pendant que quatre d'entre nous priions le Chemin de Croix dans la dernière heure de la Vigile, un jeune collégien a donné un coup de pied à la base de la croix en passant ; Faustine* l'a suffisamment tenue [pour qu'elle ne tombe pas].


*Noms modifiés. — A. H.


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