Rapport de Brian Jenkins, vice-président de Campagne Québec-Vie et organisateur des 40 Jours pour la Vie — Photo : freepik
Adoption, avortement et hommes
Cinq jours de soleil, de température douce, beaucoup de prières, tout cela est bon pour une vigile de prière. De plus, une quinzaine de nouvelles personnes sont venues prier au cours des cinq derniers jours, portant notre nombre à environ 60 en tout. Nous sommes à mi-chemin des 40 Jours et il est encore temps pour vous de passer nous voir et de rejoindre les rangs.
Résumé
Jour 16 (jeudi 10 octobre 2019) — Jour de prière
Jour 17 (vendredi 11 octobre 2019) —Les prières continuent
Prière — rosaires avec Gatienne*, le Père Gagnon*, Gabinienne* et Gabrielle* ; chemin de croix avec Gabinienne* et Gabrielle* ; j’ai été deux fois à la messe — à midi avec Gaspard* et Gauthier*, et à 17 h.
Jour 18 (samedi 12 octobre 2019) —L’adoption et non l’avortement
Visiteur : une femme de ménage nous a abordés, Gaétane* et moi, pour nous faire part de son expérience de l’avortement, trois en tout.
Prière récitée pendant mes six heures, le long de la rue Sainte-Catherine entre les rues Berri et Saint-Hubert et le long de la rue Berri entre les rues Sainte-Catherine et de Maisonneuve.
Pour un deuxième jour consécutif, j’ai eu connaissance d’une histoire d’adoption. Vendredi, l’un des bénévoles priants a raconté les circonstances entourant l’adoption d’une petite fille par lui et sa famille. Ce jour-là, en rendant visite à ma sœur, j’ai appris que mon neveu et sa femme étaient en train d’adopter une fillette de neuf mois.
Souvenir : Un médecin local m’a dit il y a plusieurs années qu’un couple canadien sur cinq est infertile. Je soupçonne qu’un grand nombre d’entre eux adopteraient volontiers un enfant. Puisse l’adoption, et non l’avortement, devenir une ligne de conduite viable au Canada.
Jour 19 (dimanche 13 octobre 2019) — Journée de prière
Faits saillants : Journée de prière avec diverses personnes — chapelet avec un volontaire de prière ; prière solitaire ; messe à la chapelle ; prières avec Hélène*, chants avec Hégésippe* ; chapelet en groupe avec Héloïse*, Henriette*, Hermance*, l’abbé Hébert* et moi-même pendant que Hégésippe* veillait sur nous ; chemin de croix avec Héloïse*, Hedwidge*, Hégésippe et moi.
Pendant qu’elle priait avec une bénévole de la prière, Hébertine*, une personne de la rue que je connais bien, a interrompu sa prière pour demander de l’argent afin de pouvoir manger. Elle a beaucoup insisté, d’autant plus que je refusais. Je lui ai proposé de prier pour elle afin que Jésus lui apporte ce dont elle avait besoin, et elle a accepté. À peine avais-je commencé qu’un jeune homme arriva et qu’Hébertine* demanda immédiatement de l’argent qu’il lui donna ! Dieu a toujours entendu rapidement nos demandes ! (Après une conversation avec le jeune homme, j’ai appris qu’il était musulman, mais qu’il avait fait ses études dans une école catholique au Tchad et qu’il était arrivé au Canada en 2016.)
Jour 20 (lundi 14 octobre 2019) — Action de grâces
Journal de bord
Récit post-avortement — deux hommes se sont arrêtés pour parler de leur expérience de l’avortement, et tous deux ont sorti des justifications. Le premier, Hans*, expliqua longuement la relation avec la mère de leur enfant avant de donner une vision de la réalité qui prétend que l’enfant avorté n’est pas vraiment mort mais dont l’âme est vivante et attend un autre corps pour commencer une vie mortelle [métempsychose ou réincarnation]. Le deuxième homme, Harold*, a cité des raisons économiques pour justifier l’avortement — pourquoi mettre un enfant dans une situation économique défavorisée ? Il est intéressant de noter qu’aucun des deux hommes n’a manifesté d’intérêt pour ce que j’avais à dire, s’en allant à la fin de leur récit.
Par contre, en fin d’après-midi, une jeune femme, s’identifiant comme pro-choix, m’a abordé avec des questions, vraiment intéressée à savoir pourquoi j’étais contre l’avortement.
*Noms modifiés ou rajoutés — A. H.
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