Rapport de Brian Jenkins, vice-président de Campagne Québec-Vie et organisateur de la Vigile 365 à Montréal — Photo : Luke Porter/Unsplash
Traduction d’un message écrit le 27 juillet 2020 par M. Jenkins à une participante de la Vigile 365. — A. H.
Salut Restitute*,
J’espère que vous et vos proches vous portez bien.
Vous nous avez manqué ce matin. Bien qu’il plût pendant que je marchais vers le lieu de la vigile, la pluie nous épargna tout le temps que nous restâmes sur place. En arrivant, je fus content de voir Roger*, Rivanone* et Romuald* ; Raoul* est venu plus tard. Nous disions nos prières familières, le chapelet, le chemin de croix abrégé de Sœur Josefa. Roger* partit tôt car il devait s’occuper des dégâts causés par le vandalisme de sa voiture (saviez-vous que quelqu’un avait rayé la porte du conducteur en y écrivant par ce moyen le mot « Harcèlement » jeudi dernier ?). Les usines [avortoirs] étaient en activité et deux femmes ont été aperçues y entrant, pendant notre quart qui va de 7 h 30 à 9 h du matin.
Stericycle vient ramasser : vers 8 h 20, je remarquais qu’un gros camion de transport à large caisse s’était arrêté sur la rue Berri, côté ouest et en face de l’entrée des deux bâtiments. Le mot « Stericycle » était imprimé sur le côté ; cette entreprise est spécialisée dans l’élimination des déchets biologiques et vient périodiquement ici, sur la rue Berri. Après un court moment, le chauffeur sortit de sa cabine et se dirigea vers l’arrière du camion. Sous nos yeux. Il souleva alors la porte coulissante de la zone de stockage, exposant son contenu et ses récoltes à venir. Jerry et moi le regardâmes assembler une boîte (18 po x 18 po x 30 po) et y placer divers objets avant de sortir avec et son chariot, et de traverser la rue pour entrer dans le bâtiment abritant l’établissement Morgentaler. Parmi les objets placés à l’intérieur de la boîte, il y avait deux conteneurs vides de 5 gallons, leur couvercle, ce qui semblait être trois briques froides et un sac à ordures rouge. Il revint près de sept minutes plus tard avec les deux conteneurs placés sur la boîte scellée. Raoul* suggéra que les trois objets contenaient les bricks froides et des tissus fœtaux, car ceux-ci pour être vendus doivent être conservés au frais, le tout pour plus de gains. Quelle affaire sordide !
*Noms modifiés pour assurer la vie privée des gens mentionnés dans cet article, ou autres raisons. — A. H.
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