Vigile 365 — Un revirement ?

Rapport de Brian Jenkins, vice-président de Campagne Québec-Vie et organisateur de la Vigile 365 à Montréal — Photo : kues1/Freepik

On ne sait jamais ce qui va se passer sur le lieu de la vigile.

Tout d’abord, qui aurait pensé qu’en ce jour, je réciterais deux dizaines de chapelet avec deux missionnaires de la Charité ? Oui, après que Rioc* et Roch* m’aient tous deux quitté, je vois les sœurs s’approcher de moi et accepter mon invitation à prier une dizaine, puis une seconde.

J’étais seul à ce moment-là, car je continuais la vigile « avec » un jeune couple d’autochtones. Ceux-ci étaient arrivés vers 8 h 45 alors que Rioc*, Roch* et moi récitions un chapelet. J’ai abordé une jeune femme qui était venue payer le parcomètre [pour lui communiquer le message de la Vigile 365]. Elle m’a rebuté. Je suis retourné auprès de mes compagnons, mais cela ne dura que le temps d’une dizaine, car je me sentis obligé d’approcher le couple qui s’était garé devant la chapelle, du côté nord de la rue Sainte-Catherine, et qui se tenait à côté du taxi. Lors de cette deuxième rencontre, la femme se taisait, aussi me suis-je adressé à l’homme. En quelques mots, il me dit d’aller voir ailleurs s’il y était.

Néanmoins, je suis retourné à notre lieu de prière habituel et j’ai prié d’abord avec Rioc* et Roch*, puis avec Roch* seul, et enfin tout seul jusqu’à l’arrivée des sœurs. Pendant tout ce temps, le couple est resté assis à l’intérieur de leur taxi. Une heure. Deux heures. Enfin, trois heures plus tard, j’ai vu leur pick-up partir. Je suis resté une demi-heure de plus, pensant qu’ils pourraient revenir, mais heureusement, ils ne l’ont pas fait.

Un revirement ? Je ne sais si nous le saurons jamais de ce côté du ciel.


*Noms modifiés pour assurer la vie privée des gens mentionnés dans cet article, ou autres raisons. — A. H.


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